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reaching for the lifeline

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8 septembre 2007

quand un seul de tes cheveux bouge...

21 c'est mon chiffre fétiche.
21 secondes, le temps pour fermer les volets et me coucher
y repenser 21 fois, pour realiser que je ne les ferme jamais
21 minutes, pour oser fermer les yeux
21 grammes, le film que je viens de voir

le cinema nous reserve parfois des surprises. parfois bonnes comme la fraicheur et l'honneteté de "papa", parfois decevantes comme "les égarés", parfois engagées comme "lord of war", parfois haletante comme "se7en" parfois nulles comme n'importe quel film tourné par un realisateur qui a confondu chuck norris avec un acteur, parfois drole comme "hitch", parfois inclassable, comme " 21 grammes".

3 histoires, 3 personnages, 3 rythmes. un voyage intemporel ou les âmes torturées font saigner leur coeurs pour ne pas avoir a croire qu'on peut souffrir sans blessures. car les cicatrices qu'on ne peut voir sont celles qu'on ressent le plus. et curieusement, celles que les gens feignent d'ignorer, par peur qu'on meprenne leur curiosité pour du voyeurisme, ou leur profonde inquietude pour de la pitié.

un chef d'oeuvre d'image, un puzzle que l'on construit sans s'en rendre vraiment compte au debut, et pour finir une toile de maitre. rien ne vous prépare a un film comme celui la. et mieux vaut rien n'en attendre. chacun y trouvera sa part de magie ou de deception. moi j'y pense encore.

je ne connaissais pas ce realisateur, et j'avoue, n'avoir pas retenue son nom. je ne sais rien de sa carriere, ou de ces eventuels autres films. et quand bien même, je ne verrais que celui la. les critiques avanceraient surement un brouillon de la sorte " des acteurs au sommet de leur art, etc blablabli etc..." et rempliraient leur papier de pompeux superlatifs edulcorés pour des acteurs qui n'avaient deja plus rien a prouver.
ils étaient tout simplement, et cruellement humains.

21 ans pour m'en remettre, je ne pense pas.
21 bonnes raisons de le voir, surement trop peu...

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8 septembre 2007

free as a bird

4885_1histoire d'un phénomène qui ne voulait pas en être un.
histoire d'une liberté que rien n'y personne n'a pu acheter.
histoire d'un homme devenu legende pour n'avoir voulu etre personne.
histoire d'un homme que tous considere comme le meilleur.
histoire d'un homme qui s'en fou.
histoire de jay adams.
histoire d'un homme habité par sa passion devorante, mais transcendé par une liberté que peu de gens pourraient comprendre aujourd'hui. histoire de celui qui sacrifia tout pour son unique plaisir. combien à sa place aurait choisi un bled deserté, l'anonymat (quasi) total, et les piscines vidées de dogtown comme unique rampe au lieu des contests de part le monde, une renommée mondiale et un piedestal en or comme unique siege, avec le quart de son génie ? oui, tous les autres...
histoire d'un geant qui se courbait le dos pour paraitre plus petit. il était le dernier a vouloir entendre parler de lui meme. mais tout le monde ne parlait que de lui. des vagues dans les yeux, du rock dans les oreilles, un skate dans les pieds et la liberté dans le coeur.
il a donné au skateboard ses lettres de noblesses, et et depuis ce temps, tous les anciens comme les nouveaux voient en lui, un maitre absolu, tout simplement le meilleur.
mais il n'a pas de carriere, pas de trophée, pas de sponsors, et surtout pas de regret.
apres plusieurs passage en prison celui qu'on nomme "la graine originelle du skateboard" vis a hawaii ou il surf et skate tous les jours. toute sa vie, il ne l'aura consacré qu'a ça, sa liberté...
il venait de rien, il a tout changé.

2 septembre 2007

light the way...

j'aimerais être a tes cotés dans ces soirées, moi ce milieu ne m'impressionne pas du tout, on s'eclaterait, se soutiendrait mutuellement , a les regarder s'extasier dans un monde artificiel, et on partirait s'isoler sur les Marches du sacré Coeur, toi roulant tes clopes, moi jouant un peu de guitare, et on rentrerait chacun de notre coté retrouver nos amants provisoires respectifs, en se disant fatalement que le monde est ainsi fait, mais notre jeunesse et notre espoir iné de provinciaux naifs nous murmurerait sans cesse a notre oreille, ce sera mieux demain, et l'on passerai le plus clair de notre temps a changer un monde qui nous indifere, mais pas tant que ça au fond...

2 septembre 2007

they'll look you in the eyes and stone you...

... c'est par ces quelques mots que commence le nouvel opus de ben harper "lifeline", precedé de ces riffs de guitare dont il a le secret, et posés sur une voix aux accents aussi mystiques qu'envoutant. pas un hommage donc mais un clin d'oeil a cet artiste dont la musicalité et la creativité m'ont toujours inspiré depuis sa bienvenue dans un monde cruel et dont le dernier album a directement inspiré le titre de ce blog...
cette pseudo intro qui n'en est pas vraiment une s'acheve ainsi, mon avis sur ce disque viendra sans doute se partager a vos critiques un peu plus tard, mais il est un peu tot pour la faire, je n'en suis qu'a la 17ème écoute...

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